Activité #3
Ma carte conceptuelle
La pollution est le thème que j’ai choisi pour construire ma carte conceptuelle. Il s’agit du premier thème qui m’est venu en tête en jetant un coup d’œil aux domaines généraux de formation, ce thème touchant au domaine de l’environnement et de la consommation.
Autour du mot pollution, j’ai écrit les termes suivants : hummer, cours d’eau, animaux, covoiturage, gouvernement, habitudes de vie, recyclage, etc.
J’ai établi des liens entre ces termes à l’aide de flèches et de mots exprimant ces liens. Avec le temps, j’ai pu établir des liens de hiérarchie entre mes idées en les regroupant en trois sous-thèmes : causes, conséquences et solutions.
Ce que j’ai pensé de cette activité
La partie facile de cette activité fut de trouver des mots reliés au thème choisi et de les mettre sur papier. Le fait que le thème m’inspirait m’a beaucoup aidé.
La partie plus difficile fut d’établir les relations entre ces mots. Par contre, plus je regardais ma carte conceptuelle, plus les liens s’établissaient entre les mots écrient sur ma feuille. Et lorsque j’ai regardé à nouveau cette feuille quelques jours plus tard, d’autres liens me sont venus à l’esprit et c’est seulement à ce moment que j’ai pu établir une hiérarchie intéressante entre mes idées, ce qui aurait pu me permettre d’écrire un texte sur le sujet choisi. Cette partie de l’activité demande donc plus de temps.
Analyse de mon processus rédactionnel
Ce qui m’a aidée à réaliser cette activité a été le fait de ne pas me censurer au moment de trouver des mots reliés à mon thème, la pollution. Cela m’a permis de ne pas tourner en rond comme je l’ai fait lors de l’activité précédente (la publicité). Le fait de revenir à ma carte conceptuelle ultérieurement (quelques jours plus tard) a aussi été une bonne chose, puisque ça a contribué à me faire voir davantage les liens entres les idées.
Cette activité de planification au primaire?
Je trouve que cette activité de planification peut être intéressante à utiliser avec les élèves du primaire, dans la mesure où elle permet de jeter sur papier, pêle-mêle, ses idées concernant un sujet en particulier. Il s’agit, en quelques sortes, d’un remue-méninges efficace, si les élèves sont amenés à ne pas se censurer à cette étape de l’activité, à être spontanés. Mais pour ce faire, le sujet doit évidemment intéresser les élèves.
Pour ce qui est de l’organisation des idées, cette technique peut s’avérer efficace si les élèves ont suffisamment de temps pour réfléchir aux liens qu’ils peuvent établir entre les mots.
Je crois qu’avec les élèves du premier cycle, cette activité pourrait se faire en grand groupe avant la rédaction d’un court texte. À cet âge, les élèves planifient généralement peu ou pas leurs rédactions. Cette activité de groupe leur permettrait alors de s’initier tranquillement à la planification et à l’organistion de leurs idées. Avec des élèves plus âgés, l’activité peut sûrement se faire individuellement ou en équipe, avec un soutien approprié de la part de l’enseignant. Le rôle de ce dernier serait alors de poser des questions pour aider les élèves qui sont bloqués à une étape quelconque.