Mon journal d'écriture

Mes trois activités sur la poésie

1) Les onomatopées

     Il est si beau, dans la vitrine

     Ce gâteau aux pralines

     L'enfant le regarde avec envie

     "Slurp, Slurp", l'eau lui vient à la bouche

     La serveuse l'accueille chaleureusement

     L'enfant s'assoit avec hâte

     Elle lui apporte le gâteau désiré

     "Gloup, gloup", il n'en fait que deux bouchées. 

2) Poésie au premier cycle

     En partant du mot "Chaleur", j'ai fait les liens suivants :

     Été    Plage

     Ballon    Soccer    Zinedine Zidane

     La France a remporté la partie contre le Brésil

     La Coupe du monde.

3) Qu'est-ce que la cincidèle

     Très très loin d'ici

     Là-haut dans les nuages

     Une petite cité s'est établie.

    

     Il suffit de fermer les yeux

     De tomber dans le monde de rêve

     Pour voir apparaître cette cité, la cincidèle.

Ce que j'ai pensé de ces activités...

J'ai eu beaucoup de plaisir à faire ces activités, même si j’ai manqué de temps en classe pour compléter certaines d’entre elles.   

Par ailleurs, j'ai trouvé que ces activités illustraient bien certaines notions lues dans le codex du cours.  Par exemple, avec l'activité numéro deux, j’ai compris, en le vivant, qu’un mot est chargé de sens et que ce sens est différent pour chaque personne.  Il est facile de stimuler l’imagination des enfants avec ce genre d’activité, de les amener à laisser vagabonder leur esprit à la recherche du sens des mots, des choses. 

Pour ce qui est de l'activité qui consiste à expliquer ce qu'est la cincidèle, le son de ce mot m'a fait penser à une cité lointaine.  Ceci illustre bien l'importance des sons en poésie et du fait qu'un son, ou un mot, évoque des choses différentes chez différents lecteurs. 

Bref, j’ai trouvé que ces activités me permettaient de mieux saisir ce qu'est la poésie, c'est-à-dire des mots agencés de façon à créer des images, à éveiller les sens, à stimuler l'imagination, à nous faire rigoler ou, encore, à nous réconforter ou nous plonger dans une atmosphère particulière. 

Ce que je pense de la poésie au primaire...

Je n'ai jamais été ni une grande lectrice ni une grande écrivaine, et cela implique tant les romans de tout genre que la poésie.  Par contre, j'ai toujours apprécié grandement lire les poèmes que ma grande soeur composait.  Je prenais un grand plaisir à le faire.  Je croyais toutefois bêtement que la poésie ne servait qu'à exprimer ses émotions sur un sujet en particulier.

La lecture du texte portant sur la poésie m'a bien fait comprendre qu’elle est bien plus que cela, qu'elle a plusieurs facettes, plusieurs buts et plusieurs effets.  Cette lecture m'a également convaincue de l'importance d'aborder la poésie avec les enfants le plus tôt possible.  Suite à cette lecture, je suis prête à croire que la poésie apporte beaucoup à l’élève, tant sur le plan de son développement personnel (mieux se connaître, mieux se comprendre, être plus sensible à ce qui l’entoure ou ce qui l’habite) que sur le plan scolaire (développer un bagage d’images et de vocabulaire, comprendre le pouvoir des mots, développer son imagination, etc). 

Les élèves en difficulté

L'auteur du texte indique aussi que le langage utilisé par la poésie est souvent plus facile d'accès pour les enfants, puisqu'il se rapproche de leur moyen de communication d’il n’y a pas si longtemps : les sons, le rythme et le jeu.  Ce langage est moins délimité par des règles strictes, contrairement à la langue écrite qu’ils apprennent à l’école.  C’est pourquoi la poésie peut être une façon différente et très intéressante d’aborder l’écriture avec des élèves en difficulté.  Je garde en tête le Carnet de poésies que propose l’auteur du texte.  Celui-ci semble être une activité très inspirante et enrichissante.

Ma rédaction

L’autonme est-elle déjà à notre porte?  J’ai à peine eu le temps de profiter du soleil chaud de l’été que les feuilles dans les arbres commencent déjà à revêtir leurs couleurs d’autonme.  Il n’est plus question de tenues légères et de sandales!  Plusieurs ont sans doute été affectés par la pluie et le froid des derniers jours.  Mais réconfortons-nous en pensant aux chaleurs insupportables qui ne nous incomberont plus pour quelques mois!

Ce que je pense de l'activité

J’ai trouvé cette activité intéressante dans la mesure où elle nous permettait de mettre en pratique les notions de grammaire que nous venions de voir (les types de phrases et les formes de la phrase). 

Toutefois, j’ ai trouvé que l’activité nous incitait à porter davantage notre attention vers le contenant (la construction des phrases) que vers les idées que nous souhaitions véhiculer et la façon dont nous souhaitions le faire.  J’ai personnellement sauté immédiatement à la mise en texte et adapté mon contenu, au fur et à mesure, aux types de phrases exigés par l’activité.  J’ai trouvé que cela était loin de la réalité et n’aidait pas réellement à intégrer les notions.  C’est pourquoi je ne serais pas portée à reproduire cette activité avec des élèves du primaire. 

Mon processus d'écriture

Je me rends compte qu’il m’est personnellement difficile de me choisir un sujet lorsque celui-ci est laissé libre et que ni le destinataire ni le type de textes voulu ne sont précisés.  Il m’est aussi difficile de composer un texte à l’intérieur d’une courte période de temps.  Je n’ai pas la même facilité que certaines personnes ont pour l’écriture.  Je dois plutôt souvent écrire, effacer et réécrire plusieurs fois avant d’obtenir quelque chose de satisfaisant. 

En ce qui concerne l’activité comme telle, je suis parvenue sans trop de mal à former les phrases exigées, à l’exception de la phrase passive et surtout de la phrase impérative, qui m’ont causé plus de difficulté.  Je crois que cela s’explique par le fait que la phrase impérative s’emploie surtout dans un texte où il y a un dialogue ou lorsque l’auteur parle directement aux lecteurs, et que la phrase active est plus fréquemment utilisée que la phrase passive. 

L’utilité de ces notions…

Peut-être aie-je mal compris durant le cours, mais je ne suis pas tout à fait certaine de l’utilité de ces notions.  À quoi nous sert exactement de distinguer, par exemple, la phrase passive de la phrase active?  Si certains d'entre-vous qui me lisez peuvent m'éclairer à ce sujet, ne vous gênez surtout pas, puisque je suis convaincue, tout comme l’a rappelé madame Gaudreau, que nous apprenons toujours mieux lorsque nous savons que cela nous sera utile!  Et nous enseignons mieux cette matière par la suite.

Ma carte conceptuelle

La pollution est le thème que j’ai choisi pour construire ma carte conceptuelle.  Il s’agit du premier thème qui m’est venu en tête en jetant un coup d’œil aux domaines généraux de formation, ce thème touchant au domaine de l’environnement et de la consommation. 

Autour du mot pollution, j’ai écrit les termes suivants : hummer, cours d’eau, animaux, covoiturage, gouvernement, habitudes de vie, recyclage, etc.

J’ai établi des liens entre ces termes à l’aide de flèches et de mots exprimant ces liens.  Avec le temps, j’ai pu établir des liens de hiérarchie entre mes idées en les regroupant en trois sous-thèmes : causes, conséquences et solutions.   

Ce que j’ai pensé de cette activité

La partie facile de cette activité fut de trouver des mots reliés au thème choisi et de les mettre sur papier.  Le fait que le thème m’inspirait m’a beaucoup aidé.

La partie plus difficile fut d’établir les relations entre ces mots.  Par contre, plus je regardais ma carte conceptuelle, plus les liens s’établissaient entre les mots écrient sur ma feuille.  Et lorsque j’ai regardé à nouveau cette feuille quelques jours plus tard, d’autres liens me sont venus à l’esprit et c’est seulement à ce moment que j’ai pu établir une hiérarchie intéressante entre mes idées, ce qui aurait pu me permettre d’écrire un texte sur le sujet choisi.  Cette partie de l’activité demande donc plus de temps.   

Analyse de mon processus rédactionnel

Ce qui m’a aidée à réaliser cette activité a été le fait de ne pas me censurer au moment de trouver des mots reliés à mon thème, la pollution. Cela m’a permis de ne pas tourner en rond comme je l’ai fait lors de l’activité précédente (la publicité).  Le fait de revenir à ma carte conceptuelle ultérieurement (quelques jours plus tard) a aussi été une bonne chose, puisque ça a contribué à me faire voir davantage les liens entres les idées. 

Cette activité de planification au primaire?

Je trouve que cette activité de planification peut être intéressante à utiliser avec les élèves du primaire, dans la mesure où elle permet de jeter sur papier, pêle-mêle, ses idées concernant un sujet en particulier.  Il s’agit, en quelques sortes, d’un remue-méninges efficace, si les élèves sont amenés à ne pas se censurer à cette étape de l’activité, à être spontanés.  Mais pour ce faire, le sujet doit évidemment intéresser les élèves. 

Pour ce qui est de l’organisation des idées, cette technique peut s’avérer efficace si les élèves ont suffisamment de temps pour réfléchir aux liens qu’ils peuvent établir entre les mots.   

Je crois qu’avec les élèves du premier cycle, cette activité pourrait se faire en grand groupe avant la rédaction d’un court texte.  À cet âge, les élèves planifient généralement peu ou pas leurs rédactions.  Cette activité de groupe leur permettrait alors de s’initier tranquillement à la planification et à l’organistion de leurs idées.  Avec des élèves plus âgés, l’activité peut sûrement se faire individuellement ou en équipe, avec un soutien approprié de la part de l’enseignant.  Le rôle de ce dernier serait alors de poser des questions pour aider les élèves qui sont bloqués à une étape quelconque. 

   

Jeune enseignante en adaptation scolaire fraîchement diplômée,

attentive aux besoins de l'élève, douce et dévouée,

voici autant de raisons pour m'embaucher!

Commentaires suite à cette activité d'écriture:

J'ai personnellement trouvé cette activité difficile à réaliser.  Ma première source de difficulté a été de devoir identifier trois qualités que je possède en tant qu'enseignante.  Nommer mes propres forces et, dans ce cas-ci, les vanter, a toujours représenté un certain défi pour moi.  Le fait que j’aie peu d’expérience dans le domaine jusqu’à maintenant a aussi rendu la tâche plus compliquée. 

Une fois quelques qualités identifiées, deux autres difficultés se sont présentées à moi : le manque de temps et le manque d’idées originales afin de rendre cette publicité attrayante.  J’ai pris conscience de ma difficulté à être spontanée et à ne pas me censurer. 

Cette activité d'écriture a donc été pour moi une réflexion sur mes propres qualités, sur la confiance en soi et sur la spontanéité.  Ce sont trois aspects sur lesquels il me sera sans doute bénéfique de travailler au cours de mes trois prochaines années d'université, afin d'arriver sur le marché du travail plus confiante et mieux outillée.   

Finalement, il s’agit certainement d’une activité intéressante à entreprendre avec les élèves du primaire, pour tous les éléments qu’elle permet de travailler, notamment l’estime de soi, la confiance en soi et en ses capacités, de même que l’originalité et la spontanéité.  Je crois qu’il est très important d’offrir aux élèves des occasions pour développer ces éléments et de les aider à le faire.  Ce sont des outils qui leur seront utiles toute leur vie.  Pour effectuer cette tâche, j’accorderais aux élèves du primaire plus de temps qu’il nous a été alloué durant notre cours.  Je prendrais également le temps de préciser aux élèves le destinataire de cette publicité pour mieux orienter leur travail et éviter qu’ils tournent en rond comme je l’ai fait.  Pour les élèves qui éprouvent plus de difficulté à se trouver des qualités, je pourrais leur demander ce que l’animatrice de pastorale de mon école primaire nous avait demandé lors d’une activité semblable : « Quelles qualités recherchez-vous chez vos amis? »  Les qualités que nous apprécions chez nous amis sont en effet souvent semblables à celles que nous possédons personnellement.         

Cet été, sur un coup de tête, j'ai relevé un défi que jamais je n'aurais cru relever un jour dans ma vie : j'ai fait un saut à l'élastique (bungie)!  Ce fût une expérience terrifiante, mais des plus mémorables.  Outre cette activité extrême, j'ai tenté de profiter pleinement de mon été en appréciant les journées ensoleillées et mes temps libres avec mes amis.  Je suis, entre autres, allée voir la pièce musicale Dracula, laquelle m'a vraiment plu.  Comme une très grande partie des Québécois, j'ai aussi vu le film Bon cop, bad cop au cinéma.  Ce dernier, traitant surtout des stéréotypes concernant les différences entre les anglophones et les francophones, m'a fait bien rigolée.  Je me suis également permis une courte escapade à Québec et à Baie-St-Paul, question de sortir de la région et d'admirer de beaux paysages.  Besoin monétaire oblige, j'ai évidemment profiter de mes quatre mois de vacances pour travailler, temps plein, au Foyer du Bonheur (CHSLD, résidence pour personnes âgées).  J'y travaille en tant qu'aide en alimentation, dans la cuisine, ainsi que préposée à l'entretien ménager, dans les chambres des bénéficiaires.  J'ai eu la chance de travailler avec des gens qui aiment bien s'amuser, ce qui a fait de mon été une période bien agréable. 

Mes commentaires suite à cette activité d'écriture:

Tout d'abord, l'expérience de mettre sur pied un blogue et de le tenir à jour m'est complètement nouvelle.  Me faire lire par qui le désire bien l'est aussi.  J'ai bien hâte de voir comment se déroulera cette expérience au fil des semaines.

En ce qui concerne la rédaction qui nous a été proposée en ce premier cours de Didactique de l'écriture et de la grammaire, soit le texte qui précède, je dois personnellement dire que l'activité m'a plu.  Plusieurs étudiants dans le cours semblaient toutefois trouver le sujet banal et répétitif d'année en année.  Il est vrai qu'il s'agit d'un sujet très simple employé régulièrement par les enseignants durant les premiers jours de classe.  Toutefois, à mon souvenir, j'ai toujours apprécié ce genre d'activité me permettant de faire un retour sur mon été et me remémorer mes activités.  Je croyais que les élèves du primaire aimaient ce sujet, puisqu'il les touche directement.  Mais je prends bien note du fait que certains élèves peuvent trouver cela ennuyant et répétitif.  Peut-être y a-t-il une façon de le rendre plus intéressant...  Nous pourrions, par exemple, demander aux élèves de décrire ce que serait pour eux un été idéal, afin de faire travailler leur imagination et d'éviter aux élèves qui n'auraient rien fait de spécial ou qui auraient vécu un été moins joyeux de se sentir dépourvus devant ce type d'activités.

Ainsi, le choix du sujet ne m'a pas déplu, mais j'en retiens les désavantages.  Un autre désavantage de cette activité était le fait que nous ne disposions d'aucun outil de références.  Par ailleurs, une étudiante dans le cours a mentionné que cette production écrite avait le défaut de ne pas avoir de but concret.  À mes yeux, le but était clair et motivant, c'est-à-dire faire un bilan de mon été.  Mais je suis consciente du fait que le sujet aurait pu être plus précis et du fait qu'il est plus intéressant de savoir à quoi servira le texte une fois composé et par qui il sera lu.   Il serait donc tout à fait pertinent de spécifier aux élèves ce qu'ils feront ensuite avec ce texte, c'est-à-dire le partager en grand groupe, en petit groupe, ou peut-être l'insérer dans un journal personnel. 

Finalement, j'aimerais glisser un mot sur le minutage de cette activité.  J'ai trouvé qu'allouer 15 minutes pour cette activité n'était pas suffisant.  Je pense ici aux élèves qui ont plus de difficulté à mettre en mots leurs idées.  Cela m'arrive d'ailleurs souvent lorsque je dois composer un texte dans un laps de temps déterminé.  Il est, par contre, probablement utile de faire connaître aux élèves des expériences d'écriture minutées et d'autres où le temps est indéterminé, afin de les initier à une variété de situations d'écriture.